top of page
Anchor 17

RENDRE ATTRAYANTE LA VIE URBAINE

AU PIED DE LA GARE SNCF

- LE CENTRE URBAIN DU BEL-AIR -

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE (78)

Le centre urbain du Bel-Air à Saint-Germain-en-Laye : un quartier en terrasses entre tours et jardins.

 

Aménagement d’un site de 4ha, avec Alain Sarfati, 54 000m² de Shon dont la réalisation par EDL de 53 logements collectifs, d’une résidence pour personnes âgées alzheimer, d’une résidence étudiante en colocation, d’un groupe scolaire, d’une crèche-bibliothèque et de la gare de grande ceintures

 

Economie 23.760.000 euros ht

Maître d’ouvrage Ville de Saint-Germain-En-Laye, Phidias, K&B, Logements Français

Entreprise CBC

Calendrier 1990-2003

La ville de Saint Germain en Laye disposait d’un grand terrain entre un grand ensemble de tours et un lotissement de maisons familiales. Une voie de chemin de fer désaffectée, construite sur un talus élevé, séparait la ZUP du terrain. Quand la SNCF décida de rouvrir la voie pour y faire circuler une nouvelle ligne RER, le maire vit la possibilité de faire construire un nouveau quartier  résidentiel sur son terrain, situé en contrebas de la future voie et de la future gare.

 

Il ne s’agissait pas seulement de faire venir de nouveaux habitants, mais bien de transformer un quartier de zones résidentielles qui s’ignoraient mutuellement  en y créant un pole de vie urbaine avec ses résidents, ses enfants, ses vieillards, ses services divers, des lieux de travail et des espaces de promenade. Or le passage constant des trains et leur bruit semblait hors de contrôle, et donc une source de nuisance permanente pour tous.

 

Nous avons gagné avec l’AREA (A. Sarfati) un premier concours d’urbanisme qui a fixé le tracé des voiries et les implantations de la plupart des bâtiments d’habitation. Pour le reste tout fut modifié.

C’est ainsi que nous avons été appelé pour construire le long de la voie de chemin de fer, une école, puis une crèche-bibliothèque municipale, puis une résidence de personnes âgées souffrant de la maladie d’Alzheimer, et enfin la gare SNCF. Chacune de ces constructions a été conçue pour faire obstacle au bruit. Ainsi, les pentes du toit de l’école  et de la crèche-bibliothèque ont servi de miroir renvoyant le son vers le ciel.

 

Cela n’eut pas suffi à assurer la qualité de la vie attendue. A titre d’exemple, prenons le premier des équipements du quartier,  l’école maternelle et primaire. Utilisant notre connaissance critique des meilleures écoles d’une ville nouvelle de la région parisienne nous avons proposé au maire une école sans couloirs dont les classes étaient 50% plus grandes que les normes minimales suivies partout ailleurs quoique respectant les prix de l’Education Nationale. Nous l’avons organisée autour de trois cours avec préau : maternelle, primaire et restauration, et accueil des parents. Ainsi les parents peuvent entrer dans l’école pour attendre leurs enfants sans déranger les classes, et attendre à l’abri de la pluie et des bruits du train que les enfants sortent de l’école primaire ou maternelle (qui ne sortent pas ensemble.) Le confort des parents, celui des instituteurs et des élèves ont été considérablement accrus, ce qui contribue évidemment à la qualité de la vie du quartier. 

Eric Daniel Lacombe
Eric Daniel Lacombe
bottom of page